Je m'appelle Jonas et voici ma première participation à l'atelier d'écriture où je viens de m'inscrire. J'ai choisi pour commencer, cet incipit de Paul Morand : "J'allais voyager avec une dame..." J'allais voyager avec une dame... Que je ne connaissais...
Lire la suiteL'ombre
«Le premier novembre de cette année là tombait un vendedi.» Marcel se retrouvait seul sous un soleil sans pitié ( ce qui est rare en cette saison,) sous un ciel vide, aussi vide que la route devant lui, aussi vides que l'étaient sa tête, son estomac et...
Lire la suitePeut-on voyager seul ?
Incipit : J’allais voyager avec une dame. J’allais voyager avec une dame. Voilà bien une chose à laquelle je ne m’attendais guère ! J’étais exceptionnellement contraint de prendre le train pour descendre à Biarritz, les caprices de mon automobile la retenant...
Lire la suite"Un coeur régulier"
«C’est une nuit sans lune et c’est à peine s i l’on distingue l’eau du ciel » . Un coeur régulier, Olivier Adam Un clapot délicat froisse le silence immobile de ce soir d ’ été. La jeune fille fend la nappe d’encre étoilée de l’étang d’u ne brasse cadencée...
Lire la suiteLa manche
"Le premier novembre de cette année là tombait un vendredi," le vendredi étant la veille du samedi, le deux novembre de cette année là tombait donc un samedi. Rien de spécial à dire sur cette journée du samedi deux novembre car c'est le jour des morts,...
Lire la suiteLe port
"C ’ est une nuit sans lune et c ’ est à peine si l ’ on distingue l ’ eau du ciel". Mais la lune devrait bient ô t se lever et é clairer le port, les silhouettes sombres et massives des cargos, leur proue ac é r é e, leurs chemin é es solides et é paisses,...
Lire la suiteTurbulences
Un cri perçant me réveille en sursaut, je me lève effrayée par ce cri, en tournant la tête vers le placard où je range ma robe de chambre, je découvre une large ouverture lumineuse. La chienne et moi restons tétanisées. Je me lève et en tendant le bras...
Lire la suiteIntrospection
Que t’est il arrivé à neuf heures quinze, boulevard des Sablons ? Dans ta Clio verte, tu ne fais pas la fière, tu as la chair de poule, tes mains tremblent, tes jambes sont en coton, ton ventre est noué, ta voiture ne veut plus repartir. Impossible pour...
Lire la suiteLa peur des mots
La peur des mots nous guette, elle nous suit, nous pr é c è de, nous accompagne. Elle glisse sur notre chemin et nous endort, nous entoure d ’ une ouate invisible. Elle rejoint l ’ oc é an de l ’ impens é . La peur, la crainte, le regret, l ’ angoisse...
Lire la suiteLes peurs de mon père
J'espère que mon père vit dans le repos maintenant, loin des boues grasses et mouvantes de ses peurs obligatoires... Il avait peur pour nous. Nous ses enfants, sa femme et toute sa famille ; depuis le petit cousin jusqu'à la grand-mère cacochyme... Il...
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