La Passagère met à votre disposition des livres presque gratuits à télécharger (Kindle) pour 0,99€ alors profitez-en ! Les chiens ne font pas des chats et le dernier voyage du Lancastria de l'Alduna, Le vase noir de Sieds van Strobos et l'ensemble des...
Lire la suiteGarou
Le vent soulève mon pelage sur mon encolure et je sens claquer mes mâchoires. Une goutte de salive perle au bout de mon croc, elle glisse le long de mes lèvres et souille mon menton. Les petits sont en sécurité sous les rochers dans l’antre que je leur...
Lire la suiteMoi
Mon inconscient a vacillé. Mon moi s’est crashé. Mon surmoi…balayé ! Ne reste que mon Ça ! Ça, c’est moi. Moi, c’est Ça. Moi c’est tout Ça. Ça, plus le reste ! Animal sauvage ? Moi ? Non mais ça ne va pas ? Mon animalité frôle votre humanité ! De mes...
Lire la suitele tigre et moi
Mi-décembre. Froid et pluie. Longue file d’attente devant le Cirque d’hiver. Plus de 2 000 enfants et leurs enseignants sont conviés à un spectacle de la famille Bouglione. Bien rangés par deux sur le trottoir le long des grilles ouvragées, nous patientons....
Lire la suiteL'argile
L’argile colle aux pieds, aux chaussures, elle s’impose. Sa couleur profonde, uniforme, rouge foncé teinté de brun, est un repos pour le regard. L’argile est le sel de la terre, elle se compose avec la matière organique pour donner l’humus, la glaise,...
Lire la suitePuce des neiges
Si j’avais trainé mes guêtres sur un tas de neige, vous m’auriez sans doute écrasé de votre pas négligent. Mais voilà, ce matin il pleut. En ce dernier jour de février, j’ai vainement attendu l’hiver qui n’est jamais venu, zaï zaï zaï zaï. Fatiguée par...
Lire la suiteZouberi
Du hamac, près de la plage, une jambe passée par-dessus bord, je regarde naître le jour au-dessus de moi. La mer ne me parle pas encore. Le sable caresse mon pied nu. Derrière moi, les maisons blanches et basses de Zouberi, profondément endormi comme...
Lire la suiteCatus silvestris
La maison était grande, vide, à l’exception des animaux domestiques dont j’avais la garde. La fenêtre de la cuisine était à hauteur du jardin, à hauteur de visage. J’aimais m’y apaiser le regard et fortifier le moral, chaque matin avant de partir au travail....
Lire la suiteViens ici Foulkan
Je travaillais à l’époque dans un centre équestre du côté de Nevers. Stagiaire fille dans un monde à l’époque presqu’exclusivement masculin, je me bandais la poitrine pour faire oublier ma féminité face à certains clients qui avaient une fâcheuse tendance...
Lire la suitePlaine, ma plaine
C 'était un vrai village à visage humain. Posé au cœur de la plaine champenoise, terre de passage des envahisseurs et ceint d'une grande boucle de la Marne qui l'hiver venu s'étalait sur les herbages. Par grands froids, nous sortions luges et traîneaux...
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